Courbet au Grand Palais
C'est l'EXPO événement de l'Automne. THE Expo. Je ne voulais en aucun cas la manquer. J'ai donc profité d'un petit trajet à Paris pour aller voir cette expo dans la foulée. Quand j'ai dit que j'allais voir Courbet : "mmh mouaih c'est bien :s" les gens n'avaient pas l'air enthousiasmé pour m'accompagner. Devant leur expression, je me suis dit qu'ils ne savaient pas en fait de quoi je parlais. "Le peintre tu sais? Gustave, je suis certaine que tu as déjà vu son autoportrait, et puis "La naissance du monde"". Et là un sourire qui se transforme vite en éclat de rire.... "Ah le peintre, je comprenais pas pourquoi tu voulais aller voir Julien Courbet...mdrrrrrrr". (véridique, plusieurs personnes ont eu la même réactions :) )
Bah oui j'avais juste oublié que dans mon entourage tout le monde n'avait pas fait d'histoire de l'art :s
Le Désespéré, autoportrait (1843-1845).
Courbet, qui avait
compris l'impact de la représentation personnelle, a multiplié les
autoportraits pour faire connaître son visage.
Ce parcours long de 1 500 mètres nous plonge au cœur de l’univers de
Gustave Courbet à travers 120 peintures, une trentaine d’œuvres
graphiques et environ 60 photographies. Je ne pensais pas que l'expo serait aussi longue. On y découvre une nouvelle lecture de l’œuvre du peintre à
travers 8 sections :
L'invention de Coubet : les autoportraits de jeunesse
De l'intime à l'histoire
Les manifestes
Paysages
La tentation moderne
Le nu, la tradition transgressée
Le peintre en chasseur mélancolique
L'expérience de l'histoire : Courbet et la Commune
Conçue par une batterie de quatre commissaires, l’exposition Courbet a
le mérite, non seulement de replacer le travail de l’artiste dans son
contexte, à savoir l’émergence du réalisme à la suite du bouleversement
esthétique que constitue la découverte de la photographie, mais
également de recentrer son œuvre en présentant des toiles moins
connues, parfois d’une qualité médiocre. Ce qui souligne la complexité de son œuvre de ses liens parfois paradoxaux avec la représentation du
réel et la tradition picturale. Elle réévalue la place de l'artiste
dans son époque, analyse ses liens avec les autres arts, la
photographie en particulier.
spéciale GEEK
Et pour s'ajouter à tout ça, vous pourvez même télécharger le Podcast de l'expo. 40 titres mp3 pour vous faire votre propre audioguide. (pour 3€, l'audioguide sur place 5€). J'ai trouvé ça super pratique...
alors..... Bonne visite, et venez me raconter ce que vous en avez pensé... vous avez jusqu'au 28 Janvier.
Pour plus d'info cliquez sur l'affiche de l'expo, ça vous mênera direct sur le site...